Lucien

Parlez-moi de vous…

Je m’appelle Lucien, j’ai 32 ans. Je suis agriculteur et viticulteur à Saint Romain en Bourgogne depuis 2008.

. Je suis la 18e génération de viticulteur de la famille. Je travaille sur 132 hectares, dont 125.5 en grandes cultures où je cultive 9 espèces différentes (colza, blé, orges, Moutarde IGP de Bourgogne, luzerne, chanvre, tournesol, sainfoin, trèfle blanc) et  6,5 hectares de vigne en Agriculture Biologique certifiée et réparti sur 5 AOP (dont  Haute Côte de Beaune et Saint Romain.) Je commercialise environ 40% de ma production de vin à l’export. Le reste est commercialisé dans les circuits traditionnels (caviste et restaurateurs) ainsi qu’en vente directe au Domaine.

J’ai obtenu un BTS viticulture et œnologie puis à la fin de mes études, je suis partie en Californie et en Nouvelle Zélande, afin de m’ouvrir à d’autres méthodes de vinifications et d’élevages des vins. A mon retour, j’ai eu l’opportunité de m’installer dans le village familial sur une exploitation voisine arrêtant son activité.

Nous travaillons sur des climats, avec 2 cépages principaux (Chardonnay et Pinot noir) et on obtient une grande partie des appellations bourguignonne. Les sols, sous-sols, expositions et altitudes sont les 4 grands composants de nos vins et ils nous permettent d’offrir une gamme variée à tous les palais. 

Je suis agriculteur mais je vends aussi mes vins à l’étranger…

L’export représente environ 40% de mes ventes de vin chaque année. Je vends essentiellement des Hautes Côtes de Beaune (blancs et rouge),  Pommards 1er Cru,  Saint Aubin 1er Cru. Une grande partie part en Belgique mais aussi au Japon, aux Etats Unis, au Québec, un peu au Danemark et depuis la fin de l’année en Angleterre. En 2015, j’ai eu la chance d’être mentionné dans un article du New York Times consacré à la Bourgogne. Ça a été un vrai coup de pouce pour le développement des marchés aux Etats-Unis. Beaucoup d’américains  sont venus me rendre visite suite à l’article.

Quels sont vos projets pour l’avenir…

Je souhaite accroitre et diversifier mon exploitation  avec de nouvelles appellations. Ainsi que mon outil de travail, notamment en termes de vinifications et d’élevages des vins.